Svět bez válek a násilí

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Qu'est-ce que c'est la non-violence?

La non-violence comprend habituellement tantôt un système déterminé de concepts moraux qui nient la violence, tantôt le mouvement de masse mené par le Mahatma Gandhi, qui s’est développé en Inde dans la première partie du XXème siècle, ainsi que la lutte pour les droits civils des noirs des Etats Unis sous la direction de Martin Luther King, et l’activité développée par Kwame Nkrumah au Ghana. On peut aussi mentionner les interventions civiles de A. Solzhenitsin, A. Sakharov, S. Kovalev et d’autres dissidents célèbres contre le totalitarisme soviétique.

  

L’idée de la non-violence est exposée dans la Bible et dans les écrits d’autres religions, dans le célèbre « tu ne tueras point ». Cette idée a été développée par de nombreux penseurs et philosophes ; les écrivains russes Léon Tolstoï et Fiodor Dostoïevski l’ont formulée avec une grande profondeur. La formule de Tolstoï qui promeut la suprématie de l’amour et le « non emploi de la violence face à la méchanceté », en d’autres termes l’impossibilité de lutter contre le mal par le mal, a obtenu un écho mondial, engendrant d’ailleurs une secte singulière de « tolstoïstes ».

  

Le mouvement de la non-violence développé par Gandhi a préparé le terrain afin que la Grande Bretagne renonce à sa suprématie en Inde. Malgré cela, Gandhi lui-même fut assassiné par un tueur à gages.

La lutte de M. L. King s’est aussi conclue sans triomphe. Il fut assassiné à Memphis, sur le balcon de son hôtel, lors d’un de ses discours au cours d’un meeting dénonçant les bas salaires des éboueurs noirs.  

Malgré tout, le concept de non-violence, ainsi que les formes de protestation non-violente, perdurent et se développent dans le monde. Les interventions quotidiennes et massives des milieux les plus humbles de travailleurs, les meetings et manifestations de protestation, les grèves, les mouvements féministes et étudiants, les manifestations paysannes, les publications de bulletins, de tracts et de journaux, les interventions à la radio et à la télévision, tout cela constitue les formes de l’éthique et de la pratique de la non-violence.

  

Le Nouvel Humanisme, développé par Silo depuis les années 60, s’efforce de réduire la violence jusque dans ses extrêmes limites, dans la perspective de la surpasser complètement et de mettre en marche toutes les méthodes et les façons de résoudre les oppositions et les conflits par la voie de la non-violence créatrice.

  

On a souvent identifié la non-violence au pacifisme, alors qu’en réalité celui-ci n’est ni une méthode d’action ni un style de vie, mais une dénonciation permanente de la guerre, du militarisme et de la course à l’armement.

De ce qui précède, il découle que la non-violence et la non-violence active (1) consistent en un engagement personnel, un style de vie et une méthodologie pour le changement social.

Les deux piliers de la méthodologie de la non-violence active sont : la désobéissance civile et la non-participation.

La désobéissance civile a la justification idéologique et philosophique suivante : si l’Etat impose des lois qui sont violentes du fait de leur injustice, de la discrimination, etc. et si l’application de telles lois affecte négativement les gens parce qu’elles les transforment en agents et récepteurs d’injustice et de discrimination, alors ces personnes ont le droit et l’obligation morale de ne pas obéir à ces lois. A travers la désobéissance civile et la non-coopération, les personnes transgressent intentionnellement les lois injustes et en assument les pénalisations, par exemple l’incarcération, comme conséquence digne de leurs actions.  

La non-participation ou le vide face à la violence implique d’éviter d’intervenir dans des situations violentes, ce qui a normalement un effet économique négatif pour le fomenteur de cette violence. Il a aussi pour effet d’exposer publiquement l’attitude morale des deux parties.

  

Dans les cas de Gandhi et M.L. King, l’intérêt était de changer des lois injustes et des réalités sociales. C’est seulement dans les cas où les avancées recherchées n’ont pu être atteintes par les négociations et la persuasion, qu’on a eu recours à l’action directe par des campagnes planifiées (Exemples de Gandhi et la Loi du Sel, la Marche du Sel ; Martin Luther King et les lois d’Etat sur la ségrégation raciale, le boycott des bus, les sit-in, les marches, etc.).

Ce n’est pas une coïncidence si nos prédécesseurs dans la non-violence active - et ceux-ci furent nombreux - furent des gens qui avaient aussi un sentiment spirituel et religieux fort et vital. Cela démontre qu’il y eut de nouveaux sentiments de religiosité qui accompagnèrent les moments historiques de grands changements. Ce sont des moments d’espérance dans lesquels se met en marche une grande Force Morale qui change le paysage humain.  

(1) NON-VIOLENCE ACTIVE
Stratégie de lutte du Nouvel Humanisme consistant en la dénonciation systématique de toutes les formes de violence exercées par le système. C’est aussi une tactique de lutte appliquée à des situations ponctuelles dans lesquelles s’exerce tout type de discrimination. 


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