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„RFI s’est plantée“, dixit le ministre de l’Environnement, El Hadj Papa Koly Kourouma, en réponse aux « fausses nouvelles » diffusées par cette chaîne, hier mercredi

9.10.2009

Après la diffusion à 12heures 30, reprise à 18 heures 30, de la nouvelle faisant état de "coups de feu d’armes automatiques entendus au camp Alpha Yaya Diallo" à Conakry, siège du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) dans la journée d’hier mercredi, le ministre de l’ Environnement et du Développement durable, ElHadj Papa Koly est monté au créneau pour apporter un démenti cinglant à cette rumeur. C’était en présence d’un reporter du journal français: "Le Monde".

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Pour le ministre, "Cette manœuvre de la radio France internationale (RFI) vise à créer la psychose au sein des populations guinéennes. Car à l’annonce de cette fausse nouvelle, dénuée de tout fondement à midi 30, le centre ville a automatiquement commencé à se vider. Que veut cette radio pour la Guinée ?" s’est-il exclamé.

"Tout cela est fait à dessein de déstabiliser la Guinée. Dans un premier temps, c’est cette Rfi qui a annoncé une soit disant marche contre le CNDD à Kankan et la tenue d’une journée ville morte à Kissidougou. Vous avez suivi le démenti des populations de ces localités, il s’agissait d’une pure intoxication, des mensonges…"

El Hadj Papa Koly a, à cet effet cité l’ambassadeur français en Guinée, M. Michel Berrit : "J’ai indexé la France, j’ai indexé personnellement l’ambassadeur de la France en Guinée par ses actions et avec les preuves irréfutables que nous détenons ; c’est lui qui est à la base, et à dessein. On ne peut pas être ambassadeur en Afrique et vouloir saper la démocratie dans ces pays, ce n’est pas le rôle d’un ambassadeur. Alors, je dirai que les français n’ont pas digéré le NON du 28 septembre 1958 ; ce qui fait qu’elle passe par tous les moyens pour encore salir le 28 septembre 2009".

Pour le choix de ce jour, le ministre a parlé du partage des rôles entre les différents leaders du Forum des forces vives. Il cite à cet effet, le Pr Alpha Condé qui, selon toujours le ministre, avait déclaré "qu’ils s’étaient réparti les rôles, lui Alpha devait rester aux Nations-Unies, les autres se plaçaient à Conakry et certains autres à l’intérieur. Et que c’est en son absence que les autres ont choisi la date du 28… ça sera un second NON ; cette fois-ci pas à la France mais au Président Dadis…"

Au sujet de la force d’interposition qu’a clamé le ministre Kouchner, il affirme: "Pourquoi parler de l’envoi d’une force d’interposition en Guinée, pourquoi pas mettre ces moyens à la disposition du Capitaine Moussa Dadis Camara pour restructurer son armée, mais je veux parler de l’ambassadeur, M. Berrit… Ils voient que le Président Dadis est entrain de réussir là où tous leurs clients ont échoué. Aujourd’hui, je ne dirai pas que nous avons du courant 24 heures sur 24 mais, au moins nous en avons 18 heures sur 24 ; mais qui en parle ? Aujourd’hui, ces gens mettent suffisamment de moyens ailleurs pour lutter contre le narcotrafic, ici ils n’ont pas mis un seul rond, mais personne n’en parle… Je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas de ce monsieur un héros, l’encourager..."
Et d’ajouter : "Ils sont prêts à parler de TPI, de TPI ; aujourd’hui si on doit parler de TPI, on doit d’abord envoyer la France pour les 60 ans de colonisation, de travaux forcés, de traite négrière et 50 ans de harcèlement…"

Pour lui la communauté internationale " … C’est un marché ; et quel marché, de gré à gré là où on apprécie les choses en fonction de la tête du client, c’est ça… Kouchner c’est l’ami d’Alpha Condé, ils ont étudié ensemble, ils ont des relations entre le parti socialiste et le parti d'Alpha ; il y a de quoi dans ses interventions, ses prises de positions qu’il ait des penchants envers son ami ; ça c’est humain…"

Le ministre Kourouma tout en évitant de prendre part à la guerre des chiffres concernant le nombre de morts lors de la répression du 28 septembre a déploré la mort des guinéens. "Qu’ils soient un, deux ou …, ce sont des guinéens qui sont morts, nous devons nous recueillir pour le repos de leurs âmes et nous devons penser à ceux qui sont dans les hôpitaux. Le problème, c’est entre guinéens et guinéens, donc il n’est pas question aujourd’hui qu’on se rejette les responsabilités. Non c’est l’opposition, non c’est le CNDD ; pensons guinéens. C’est justement cela qui n’arrange pas de l’autre coté car ils veulent qu’il y ait guerre civile, déchirure…"

S’agissant de la médiation du Président Blaise Compaoré, le ministre Papa Koly s’est dit "réjouit" car c’est là la force de l’Afrique : l’arbre à palabre pour résoudre nos problèmes. Par contre, il donne l’exemple de l’intervention de la force d’interposition en Côte d’Ivoire. Une force qui a tiré sur les manifestants et qui a fait 47 morts dans les rangs des manifestants. Donc pour lui, la force d’interposition est loin d’être la solution aux problèmes en Afrique.

En revenant en Guinée, il s’est posé la question entre quelles factions armées celle-ci (la force d’interposition) devrait intervenir, si toute fois, elle doit arriver. "Il n y a rien en Guinée, il suffit d’être en ville aujourd’hui pour voir comment les activités ont redémarré et à tous les niveaux. Je me demande ce qu’une force d’interposition viendrait faire ici",  a conclu le ministre de l’Environnement et du Développement, El Hadj Papa Koly Kouroruma.

Karim Bah, guinee24.com, Conakry

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