Bouclier Spatial - système NMD - US
Les enfants marchent et s’expriment sur les droits à l’égalité et à l’enregistrement

A Belladère comme à Port-au-Prince, diverses activités liées en particulier aux droits à l’égalité et à l’enregistrement ont marqué la célébration de la Journée Nationale de l’Enfant.
Plusieurs centaines d’écoliers ont entamé une marche à travers la ville frontalière de Belladère pour revendiquer l’égalité pour tous les enfants quels que soient leur origine, leur filiation, leur couleur ou leur sexe.
Ce défilé a été entrecoupé de socio-drames demandant une protection en faveur des enfants à besoins spéciaux et ceux-celles qui se retrouvent dans la migration.
Les marcheurs-marcheuses ont aussi réclamé la fin du système des enfants en domesticité communément appelés restavèk. Ces mineurs-es laissés à la merci de la famille d’accueil et exposés à toutes sortes d’abus, grandissent privés d’actes de naissance, donc non reconnus voire protégés par L’Etat haïtien, pourtant signataire de la Convention relative aux Droits de l’Enfant.
A Port-au-Prince, toujours à l’occasion du Jour National de l’Enfant, plus d’une quinzaine d’affiches sur les droits humains ont été proposées à la réflexion des enfants du Club Taïno, une institution culturelle d’éducation à la citoyenneté. Outre le droit à un environnement sain, à la sécurité, à l’éducation, un accent particulier a été mis sur le droit à l’enregistrement, un droit fondamental qui ouvre les portes à tous les autres droits. Les enfants-membres du Club et les parents présents ont également été sensibilisés sur la nécessité de mettre en sûreté leurs actes de naissance dans cette période cyclonique à peine entamée.
----
Pressenza, Port-au-Prince, 05/07/2009
Des paquets-cadeaux comprenant un T-Shirt avec l’inscription : " Un seul drapeau, une seule nation, un seul formulaire d’acte de naissance"¹ ont été offerts aux participants-es.
¹ Cette inscription renvoie au slogan de la campagne de Plaidoyer menée par le GARR et ses alliés pour le Droit à l’enregistrement de tous les Haïtiens/Haïtiennes sans discrimination et sans exclusion.
Pressenza.org
« Retour