Durant la campagne pour les élections Européennes, le Parti Humaniste Espagnol dénonce la « directive de la honte » et exige du gouvernement espagnol qu’il ferme les Centres d’Internement pour Etrangers (CIE).

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Pressenza, Madrid, 03/06/2009

Le Parti Humaniste a dénoncé la politique européenne sur l’immigration, en organisant un rassemblement en face du Centre d’Internement des Etrangers (C.I.E.) du quartier madrilène de Aluche. Le candidat tête de liste, Nacho Martinez, s’est montré ferme lorsqu’il a dénoncé le grave recul dont souffrent les droits des immigrants.



« Nous sommes ici, indignés, pour demander la fermeture immédiate de ces « guantanamos européens », pour demander le retrait de la Loi sur les Etrangers, de la Directive de la Honte et de beaucoup d’autres lois européennes qui restreignent les droits des immigrants.

Pour eux, nous demandons le droit de vote et d’éligibilité », a déclaré Nacho Martinez.

Sous le sigle « Pour une Europe sans violence », le Parti Humaniste se présente, comme lors des précédentes élections européennes, avec un même ensemble de propositions dans différents pays du continent.

Les principales propositions qu’il défend dans ce nouveau rendez-vous électoral sont le renforcement du dialogue entre les différentes cultures, l’annonce du recul des droits sociaux, la fin de l’abus d’utilisation de psychotropes pour les enfants et les adolescents, et l’impulsion des énergies alternatives.

De plus, le candidat a soutenu le désarmement nucléaire, la sortie de l’OTAN et le retrait des troupes des territoires occupés Il a également manifesté son appui à l’initiative internationale de la « Marche Mondiale pour la Paix et la Non Violence ».

Pau Segado, porte-parole du Mouvement Humaniste en Espagne était aussi présent. Il a déclaré que « nous vivons une grande crise économique qui a été causée par la banque et la spéculation financière, et que maintenant, quelques uns veulent nous faire croire que la crise est arrivée à cause des immigrants. Ou du moins que, maintenant qu’il y a des problèmes, nous devons les expulser afin que les autres puissent voir leurs droits élémentaires assurés ».

Traduction: Antonia Villadieu

PRESSENZA