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Première commission: des délégations plaident pour un nouveau cadre de désarmement et de non-prolifération nucléaires

20.12.2008 - ONU - Communiqué de presse

Les délégations de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) ont insisté aujourd’hui sur la nécessité de rénover l’architecture du désarmement en proposant de nouvelles perspectives pour sortir des errements actuels.

Au deuxième jour de son débat général, la Première Commission a notamment entendu les suggestions de la Fédération de Russie qui a fait part de son désir, dans un climat international marqué par l’escalade des tensions et l’intensification des conflits frontaliers, de parvenir à l’établissement d’un « nouveau système collectif de sécurité ».

Le représentant russe, M. Anatoly Antonov, a brossé un portait sombre de la situation internationale, mettant en exergue la crise dans le Caucase, l’élargissement « hasardeux » de l’OTAN ou encore, l’installation de bases antimissiles près des frontières de son pays. 

Il a expliqué que dans un monde multipolaire, la nouvelle donne sécuritaire internationale, défendue par le Président Medvedev, devrait faciliter les échanges entre voisins sur la base du respect de la souveraineté des États.  « Nul pays ne doit exercer la défense de ses intérêts aux dépens de la sécurité d’un autre », a-t-il encore estimé, ajoutant que la Fédération de Russie ne recherchait pas la confrontation avec d’autres nations et restait opposée à l’isolement.

Au plan des initiatives, le représentant a indiqué que le Président Medvedev avait récemment formulé une proposition de traité sur la sécurité européenne et qu’il s’efforçait, dans le cadre du Traité de Moscou sur la réductiondes armes stratégiques offensives, d’identifier, aux cotés de son homologue américain, ce qui pourrait être conservé d’efficace dans le régime START qui expirera en 2012.

M. Antonov a, par ailleurs, estimé qu’il était inconsidéré de vouloir placer des armes dans l’espace.  En février 2008, nous avons présenté avec la Chine, à la Conférence du désarmement à Genève, un projet de traité de prévention de la course aux armements dans l’espace, a-t-il signalé, en tablant sur le fait que cette ambition pourrait être abandonnée par une restauration de la confiance dans les utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique.

S’agissant de la question des missiles, Anatoly Antonov a prôné une réponse collective aux défis croissants posés par cette question, celle-ci pouvant passer par la création, d’ici 2020, d’un système objectif de contrôle des évolutions stratégiques et l’élargissement de la portée du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire.

D’autres États Membres ont fait part de projets de relance de l’effort international de désarmement et de non-prolifération nucléaires.

Le représentant du Japon a attiré l’attention sur la création, à l’initiative de l’Australie et de son pays, de la Commission internationale sur le désarmement et la non-prolifération nucléaires.  Il a précisé que le principal objectif de la Commission, qui s’inspire du « Plan Hoover » de désarmement nucléaire, lancé par d’anciens hauts fonctionnaires des États-Unis en janvier 2007, sera de transmettre des recommandations aux dirigeants du monde en vue des prochaines échéances dans le domaine de la sécurité internationale. 

M. Sumio Tarui a aussi plaidé en faveur de la création d’un instrument juridiquement contraignant qui, succédant au cadre instauré par le Traité de réduction des armes stratégiques, contribuerait, de manière pratique, à réaffirmer l’engagement commun de parvenir à l’établissement d’un monde exempt d’armes nucléaires.

Évoquant ensuite l’obligation qu’ont les États non nucléaires d’honorer leurs promesses en matière de non-prolifération et d’utilisation civile de l’énergie atomique, le délégué japonais a déclaré qu’il était important que l’Inde respecte les engagements pris eu égard à la récente décision du Groupe des fournisseurs nucléaires (NSG) d’autoriser les exportations nucléaires vers ce pays.

Le représentant de l’Indonésie, M. Percaya a, quant à lui, déploré que le Groupe ait récemment autorisé « un pays qui n’est pas partie au TNP » à acquérir des technologies nucléaires.  De son côté, le représentant du Pakistan, M. Akram a souligné que son pays, en tant que puissance nucléaire, avait mis en place un système robuste de contrôle des exportations qui vont de pair avec les normes de contrôle suivis par le Groupe et le Régime de contrôle de la technologie des missiles (MTCR).

Les délégations de la République islamique d’Iran, de la Géorgie et de la Fédération de Russie ont exercé leur droit de réponse. 

Outre ceux déjà cités, les pays suivants ont pris la parole: Myanmar, au nom de l’ANASE; la Suisse; la Bulgarie; l’Ukraine; le Nigéria; les Émirats arabes unis et le Canada.  Le Saint-Siège a également fait une déclaration en sa qualité d’Observateur permanent auprès des Nations Unies. 

La Première Commission poursuivra son débat général sur tous les points de l’ordre du jour demain, mercredi 8 octobre, à 10 heures.

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2008/AGDSI3362.doc.htm


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