Bouclier Spatial - système NMD - US
Géorgie, la logique de guerre
14.9.2008 - Luis Alberto Amman
La Géorgie, état indépendant depuis la disparition de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) et actuel allié des Etats-Unis d'Amérique du Nord, a lancé ses forces militaires contre la République Autonome d’Ossétie du sud. Elle l'a fait le 8 aoűt, le jour du début des Jeux Olympiques, quand la plus grande partie de la population mondiale mettait son attention dans cette festivité du sport. Encore beaucoup de gens ne savent que penser de ces faits. Ce fut une agression de guerre évidente et inattendue, qui a causé d'innombrables morts de civils.
L’Ossétie du sud est une république autonome. Elle a déclaré son indépendance, elle l'a plébiscité (en novembre 2006, dans un referendum, avec 91 pour cent de votes) et a lutté pour cette indépendance depuis 1991. C'est un territoire de population majoritairement russe dont la capitale est Tsjinval (en langue ossčte). Eduard Kokoiti en est le président, réélu en 2006.
Trouver une justification pour cette attaque, comme pour toute autre agression ou menace militaire, est impossible pour ceux qui aiment la paix et la voient comme une condition pour le développement des peuples. Cela est encore plus impossible pour ceux, comme nous, qui considérons que l'ętre humain est la valeur centrale de toute politique et de toute action d’un gouvernement. Pour analyser cette attaque et la réaction du gouvernement de la Fédération de Russie, il faut considérer – et non accepter - que la guerre continue ŕ ętre une forme de relation qui sert ŕ la destruction entre les pays, et analyser et argumenter avec cette logique.
La logique de la guerre se pose toujours la question des bénéficiaires. Quels bénéfices obtient la Géorgie avec cette attaque ? Qui d’autre en profite ?
L'invasion, qui semble hors de propos pour presque tout le monde, ne l'est pas pour les analystes internationaux; en particulier, pour ceux qui se rappellent la stratégie impériale des États-Unis aprčs l'autodestruction de l'URSS. Ceux qui regardent avec attention sont d'accord que le gouvernement de Géorgie n’aurait pas fait ce pas disproportionné sans l'accord préalable de Washington. La relation du président Saakashvili, un géorgien occidentalisé, est d’une dépendance totale vis-ŕ-vis des USA. L’entrée de la Géorgie dans le Traité de l'Atlantique Nord (l'OTAN) a une condition : qu’elle maintienne le contrôle sur l'Ossétie. Lŕ est la motivation directe de l'attaque et serait une provocation destinée également ŕ évaluer le comportement de la Russie face ŕ une agression.
L'inclusion définitive de l’Ossétie du Sud comme territoire géorgien et l'installation de bases militaires terminerait de former un cordon occidental autour de la Russie, plus adapté et prévisible que celui que fournit la Turquie. Pour cela, ils croient que la réduction - l'extermination - de la population d'origine russe qui peuple majoritairement cette zone est "nécessaire". Ceci revient ŕ dire qu’il s’agit d’un "génocide", attaque visant ŕ la destruction d'un groupe humain.
L'hypothčse que la Fédération de Russie ne réagirait pas face ŕ cette attaque de compatriotes qui vivent dans une République Autonome jouxtant son territoire, est une évaluation hâtive et qui sous-estime ŕ cette nation. Il est certain qu'actuellement la Russie est trčs loin d’avoir le pouvoir qu'avait l'URSS, mais elle n'est pas désarmée.
Le plan américain d'installation de missiles connu comme "bouclier nucléaire" donne ŕ cette puissance militaire une capacité d'attaque nucléaire significative sur une scčne éloignée de son propre territoire, et avec beaucoup de possibilités de freiner, sur l'espace européen, la réaction qui pourrait venir de l'est.
Comme nous l’avons dit, nous raisonnons dans la logique de guerre, qui équivaut ŕ dire logique de mort. Sur ce plan, l'hypothčse des militaires du Pentagone prend force, hypothčse selon laquelle les USA pourraient gagner une guerre nucléaire avec un coűt acceptable - pour eux - et s’imposer, par la voie militaire, comme empire mondial unique.
En synthčse, la confrontation nucléaire qui était peu probable pendant la "Guerre Froide" ŕ cause de l'équilibre entre les USA et l'URSS, paraît maintenant viable au "bénéfice" pour une des parties et la ruine pour l'humanité.
Ce qui va arriver dans les jours qui viennent va ętre clef pour dimensionner si cette violente partie de bras de fer en reste seulement ŕ une évaluation des forces ou forme les prémices d'un plan sinistre. Les bases militaires en Europe – contre lesquelles les humanistes résistent – sont une des pičces fondamentales dans la stratégie militaire américaine que les gouvernements européens ont sous-estimée.
Nous, les peuples, sommes la derničre ressource et il est urgent d’agir pour la paix dans le monde.
Fuente:
http://www.partihumaniste.be/index.php?option=com_content&task=view&id=58&Itemid=1
L’Ossétie du sud est une république autonome. Elle a déclaré son indépendance, elle l'a plébiscité (en novembre 2006, dans un referendum, avec 91 pour cent de votes) et a lutté pour cette indépendance depuis 1991. C'est un territoire de population majoritairement russe dont la capitale est Tsjinval (en langue ossčte). Eduard Kokoiti en est le président, réélu en 2006.
Trouver une justification pour cette attaque, comme pour toute autre agression ou menace militaire, est impossible pour ceux qui aiment la paix et la voient comme une condition pour le développement des peuples. Cela est encore plus impossible pour ceux, comme nous, qui considérons que l'ętre humain est la valeur centrale de toute politique et de toute action d’un gouvernement. Pour analyser cette attaque et la réaction du gouvernement de la Fédération de Russie, il faut considérer – et non accepter - que la guerre continue ŕ ętre une forme de relation qui sert ŕ la destruction entre les pays, et analyser et argumenter avec cette logique.
La logique de la guerre se pose toujours la question des bénéficiaires. Quels bénéfices obtient la Géorgie avec cette attaque ? Qui d’autre en profite ?
L'invasion, qui semble hors de propos pour presque tout le monde, ne l'est pas pour les analystes internationaux; en particulier, pour ceux qui se rappellent la stratégie impériale des États-Unis aprčs l'autodestruction de l'URSS. Ceux qui regardent avec attention sont d'accord que le gouvernement de Géorgie n’aurait pas fait ce pas disproportionné sans l'accord préalable de Washington. La relation du président Saakashvili, un géorgien occidentalisé, est d’une dépendance totale vis-ŕ-vis des USA. L’entrée de la Géorgie dans le Traité de l'Atlantique Nord (l'OTAN) a une condition : qu’elle maintienne le contrôle sur l'Ossétie. Lŕ est la motivation directe de l'attaque et serait une provocation destinée également ŕ évaluer le comportement de la Russie face ŕ une agression.
L'inclusion définitive de l’Ossétie du Sud comme territoire géorgien et l'installation de bases militaires terminerait de former un cordon occidental autour de la Russie, plus adapté et prévisible que celui que fournit la Turquie. Pour cela, ils croient que la réduction - l'extermination - de la population d'origine russe qui peuple majoritairement cette zone est "nécessaire". Ceci revient ŕ dire qu’il s’agit d’un "génocide", attaque visant ŕ la destruction d'un groupe humain.
L'hypothčse que la Fédération de Russie ne réagirait pas face ŕ cette attaque de compatriotes qui vivent dans une République Autonome jouxtant son territoire, est une évaluation hâtive et qui sous-estime ŕ cette nation. Il est certain qu'actuellement la Russie est trčs loin d’avoir le pouvoir qu'avait l'URSS, mais elle n'est pas désarmée.
Le plan américain d'installation de missiles connu comme "bouclier nucléaire" donne ŕ cette puissance militaire une capacité d'attaque nucléaire significative sur une scčne éloignée de son propre territoire, et avec beaucoup de possibilités de freiner, sur l'espace européen, la réaction qui pourrait venir de l'est.
Comme nous l’avons dit, nous raisonnons dans la logique de guerre, qui équivaut ŕ dire logique de mort. Sur ce plan, l'hypothčse des militaires du Pentagone prend force, hypothčse selon laquelle les USA pourraient gagner une guerre nucléaire avec un coűt acceptable - pour eux - et s’imposer, par la voie militaire, comme empire mondial unique.
En synthčse, la confrontation nucléaire qui était peu probable pendant la "Guerre Froide" ŕ cause de l'équilibre entre les USA et l'URSS, paraît maintenant viable au "bénéfice" pour une des parties et la ruine pour l'humanité.
Ce qui va arriver dans les jours qui viennent va ętre clef pour dimensionner si cette violente partie de bras de fer en reste seulement ŕ une évaluation des forces ou forme les prémices d'un plan sinistre. Les bases militaires en Europe – contre lesquelles les humanistes résistent – sont une des pičces fondamentales dans la stratégie militaire américaine que les gouvernements européens ont sous-estimée.
Nous, les peuples, sommes la derničre ressource et il est urgent d’agir pour la paix dans le monde.
Fuente:
http://www.partihumaniste.be/index.php?option=com_content&task=view&id=58&Itemid=1
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